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Photos de Colette et André
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Pour commencer ce chemin cathare, Beziers, sa cathédrale, sa feria, et le troisième étage des allées Paul Riquet...

Départ de la randonnée le dimanche 4 mai à 11h38 sur la place de Roquefort des Corbières. le temps et le moral sont au beau fixe, personne n'a oublié les chaussures de marche, et on reçoit les conseils avisés de deux pépés dont l'activité principale semble être de discuter le coup avec les randonneurs de passage. En route vers Durban-Corbières !

On monte sur un plateau calcaire, la Méditerranée sert de décor de fond, et déjà il fait chaud. Le chemin traverse la garrigue, l'air est rempli de senteurs de thym, de romarin, de lavande.

Pas que du plat, cette première étape. De petits raidillons, et aussi des descentes de falaises, vers des vallons remplis de vignes.
 

Second jour, de Durban vers Tuchan. Quel est ce château ? On en a tellement vus, durant ces deux semaines. D'après l'heure, le château de Durban.

Changement de paysage : on est maintenant dans des chaînons calcaires, la végétation est très belle, tout est en fleurs. Mais nos pieds souffrent des nombreux petits raidillons, bien pentus.

Arrivée en vue du château d'Aguilar, dominant les vignes fraîchement taillées. On pense à toutes ces bouteilles de Corbières, qui vont sortir de là.

Vue sur le massif du Canigou. On dit à Béziers que quand on voit le Canigou, il va pleuvoir dans les prochains jours. Vrai.
 

Troisième jour : de Tuchan à Duilhac sous Peyrepertuse. Beaux paysages, végétation en pleine floraison.

Arbousier.

On avance vers le Grau de Padern, espèce de défilé entre deux parois calcaires escarpées.

Dans Padern, pause et réhydratation dans le Café des sports ! On passe un bon moment à parler avec la patronne, qui est prête à nous présenter à tout le village.
 

La patronne du Café des sports. Elle connaît tout le monde.

Nous passons notre temps à herboriser.

Après Padern, dans la montée vers le col du bois de l'Abeilla, les belles ruines du prieuré de Molhet.

On arrive au château de Quéribus, à moitié caché dans la brume d'une après-midi pluvieuse.
 

On visite le château, planté sur un piton escarpé. L'escalier d'accès est impressionnant ! (ce n'est pas l'escalier en bois visible sur la photo, mais une longue rampe taillée dans la pierre et passablement raide).

La salle du pilier, dans le donjon.

Escalier dans le mur.

Après Cucugnan, la route vers Duilhac.
 

Vue sur le village de Duilhac, surmonté par l'impressionnante forteresse de Peyrepertuse.

Le quatrième jour (de Duilhac à Camps sur Agly) commence par la visite de Peyrepertuse, tôt le matin. Le château est très éffilé, perché sur un promontoire qui le fait ressembler à la proue d'un bateau.

Vue de la première enceinte. Il y en a deux autres concentriques.

On rentre dans le massif des Hautes Corbières. De plus en plus de forêts.
 

Et même des alpages ; les vaches sont principalement de race gasconne (couleur grise).

Approche des gorges de Galamus. Même les roches font du mimétisme avec les châteaux.

Dans les gorges de Galamus, l'ermitage Saint Antoine. Coin touristique, avec un parking pour voitures et bus. On en profite pour se payer une bonne glace !

Les gorges de Galamus : belle entaille de quelques centaines de mètres de profondeur dans un massif calcaire. Nous prenons la route très étroite pour les traverser.
 

Le gite d'étape de Camps sur Agly, une très vieille ferme. Dans la salle à manger, une énorme cheminée, et le puits à l'intérieur de la pièce. Excellent accueil, excellent repas (comme pratiquement dans tous les hébergements).

La partie gite de la ferme est installée dans l'ancienne grange. La lampe de chevet de notre chambre nous paraît d'époque, aussi.

Cinquième jour, vue du gite avant le départ vers Aigues-Bonnes.

Tôt le matin, on s'approche du Pech du Bugarach, encore couronné de brume. Encore une belle montée, pour passer sous le sommet au niveau du col de Péchines. A propos, il paraît que le Bugarach est un lieu dégageant des "ondes" spéciales. En effet, il a fait soleil durant toute la matinée.
 

Vue sur la vallée de Fenouillèdes. On peut apercevoir Caudiès. Et en face : le massif où nous allons, vers Aigues-Bonnes.

La vallée d'Aigue-Bonnes ; notre gite est tout dans le fond, la petite tache blanche vers la droite.

Sixième jour : on commence par la visite du château de Puilaurens. Encore une fois, il faut grimper sec pour atteindre les ruines.

L'entrée du château, bien conservé.
 

Fallait du courage pour aller attaquer ces forteresses, perchées sur les falaises. Et aussi, comment ont-ils pu les construire ?

Intérieur.

Face nord du château ; impressionnant.
 

Donc, ce sixième jour : d'Aigues-Bonnes - Puilaurens vers Labeau. On descend vers la vallée de l'Aude (franchie à Axat - pique nique au bord de l'eau, puis café), et on remonte la vallée du Rebenty.

Encore un gite dans une très vieille ferme. Il devait faire froid dans ces régions, vu la taille des cheminées. Remarquez, ils ne manquaient pas de bois.

Septième jour : de Labeau à Puivert. On reprend un bout de la vallée du Rébenty, en passant à Marsa et son église romane de toute beauté mais passablement décrépite.

Des belles forêts de hêtres.
 

Vue de la plaine de Puivert, depuis la cour du château.

Le château de Puivert. La partie cathare est pratiquement détruite, ne reste que la partie plus récente (si on peut dire : début 16ème siècle).

Puivert était plutôt un château de plaisance, entre le moyen-âge et la renaissance. D'où de belles décorations (musiciens).

Jour suivant : de Puivert à Espezel. Matinée fraiche, mais les nuages semblent se lever. On avance progressivement vers les montagnes pyrénéennes.
 

C'est un pays de forêts.

Arrivée à Espezel, dans le gite de Louis Pech. En fait, une ancienne gendarmerie.

Chez Louis Pech, pas question de régime ! Et tout est si bon...

Louis Pech, quel phénomène !
 

Le matin, les tabliers de Louis qui sèchent au soleil.

Neuvième étape : de Espezel à Comus. On est sur le plateau du Pays de Sault.

Montée vers le col du Languerail. On sent la pluie venir.

En effet.
 

On est en plein pays de forêts.

Avant le col du Boum ; la pluie a cessé. Enorme troupeau de moutons.

Le village de Comus. Montaillou est à 3 kilomètres, on y fait un tour.
 

Dixième jour : de Comus à Montségur. La journée commence sous le soleil.

Descente vers les gorges de la Frau.

Gorges impressionnantes ; la veille on les dominait.

Le topoguide avait raison : "un sentier remonte la forêt de façon rectiligne et assez abrupte ; il grimpe péniblement sur un sol terreux". Et comme il avait plu ces derniers jours, le sol terreux s'est transformé en sol boueux. Un peu ardu quand même !
 

Premières vues sur la forteresse de Montségur, sur son piton rocheux.

Visite du château de Montségur.
 

Depuis la château, vue sur le village.

Onzième et avant-dernière étape, de Montségur à Roquefixade. On est dans le pays d'Olmes. C'est très vert.

Encore un peu de pluie, pour ne pas perdre l'habitude. Bien que, sur l'ensemble de la randonnée, nous n'avons pas souvent été mouillés. Et même ce temps plutôt frais était bien agréable pour la marche.

Roquefixade : encore une visite.
 

Peu de restes, quelques embrasures de fenêtres.

Le village de Roquefixade.

Une partie du vieux village, bâti au 14ème siècle : la Bastide.

Douzième et dernière journée : de Roquefixade à Foix.
 

Le soleil se lève, la brume aussi.

Vers le pic de l'Aspre.

La terre est joliment rouge.

Au fond, enfin, vue sur les Pyrénées.
 

Sur le Pech de Foix.

Descente vers la ville de Foix.

Au ravitaillement.
 

Dernière visite de château : Foix.

Et avant de rentrer sur Beziers, visite de la citadelle de Carcassonne. Si ces photos vous ont donné envie, demandez-nous : cartes, topo-guide, bonnes adresses, etc.